C’est eux, il y en a trois. D’où viennent-ils et où vont-ils? On ne sait pas mais ils sont là.
Ils s’attendent à quelque chose mais rien ne se passe et beaucoup de choses se passent en même temps. Ils ont des conflits qu’ils résolvent de manière délirante provoquant un grand tremblement de terre et déclenchant un désastre total. Ils parlent, parlent et ne disent rien, parfois ils chantent et parfois ils dansent. Ce sont des clowns modernes, ils sont humains et ils agissent inconsciemment sans préjugés, ils veulent paraître intelligents mais leur innocence les trahit.
La série n’explique pas une histoire, il n’y a pas de scénario mais plutôt des situations qui nous suggèrent des choses, nous inspirent et surtout nous montrent l’énorme potentiel comique de ces anti-héros du quotidien. Dans un monde d’apparences et de superficialité ils ne trichent pas, leur attitude et leur mode de fonctionnement sont personnels et incessibles, ils sont authentiques, ils sont le Teflon Band. Une comédie surréaliste folle a traversé le filtre de l’univers créatif particulier de Marcel Tomàs.
Après avoir terminé la trilogie Showman Total (Zirocco 2010, Hotot 2012 et El Pillo 2014), Marcel Tomàs nous a à nouveau surpris avec La Banda del Teflon. Il n’est pas seul, il est accompagné sur scène de Toni Escribano et Mariona Ponsatí. Un trio de clowns modernes, avec un humour surréaliste et une intrigue bekettienne. C’est une fusion de théâtre gestuel, audiovisuel, musique et comédie contemporaine.